À la surprise générale, Manuel Valls, nettement battu aux municipales de Barcelone, le 26 mai dernier, a apporté son soutien à la maire sortante de gauche, Ada Colau, lui permettant d’être reconduite à la tête de la deuxième ville d’Espagne. Et en se fâchant définitivement avec ses anciens alliés, les libéraux de Ciudadanos. Décryptage. <br /> <br />« J’ai changé une certaine conception sectaire de la vie politique en Espagne ». Cette phrase, c’est Manuel Valls qui l’a prononcée ce dimanche 16 juin. Interrogé par Le Parisien, il a précisé sa pensée : « Ma culture française, celle du deuxième tour et du rassemblement, m’a aidé. Dans les partis, beaucoup ne le comprennent pas ici ». <br /> <br />L’incompréhension règne en Espagne, en effet. Certes arrivé seulement 4e aux élections municipales de Barcelone, le 26 mai, l’ancien Premier ministre français a décidé de prendre ses distances avec ses alliés de Ciudadanos (centre droit), qui se sont rapprochés de l’extrême droite. Et d’apporter son soutien à la maire sortante de gauche, Ada Colau.
